Pourquoi la personne âgée est-elle à risque ?

En plus de la fragilité liée aux maladies chroniques, à la perte d’autonomie et aux médicaments, la personne âgée présente une capacité réduite d’adaptation à la chaleur, caractérisée par une réduction :

  • • De la perception de la chaleur,
  • • Des capacités de transpiration,
  • • De la sensation de soif,
  • • De la capacité de vasodilatation du système capillaire périphérique limitant la possibilité d’augmentation du débit sudoral en réponse à la chaleur.

De plus, la personne âgée a souvent une fonction rénale altérée, qui nécessite une vigilance particulière pour maintenir un équilibre hydroélectrolytique correct. Il s’agit alors plus de prévenir une hyponatrémie de dilution (par hyper compensation des pertes de faible volume) que l’apparition d’une déshydratation.

VitalServices#2023

Pendant la vague de chaleur

Prévenir l’apparition d’une pathologie grave liée à la chaleur

L’objectif est de mettre en œuvre, en amont, une série de mesures simples pour éviter la constitution d’un tableau grave (à ce stade, il serait alors souvent trop tard pour intervenir). Se rappeler qu’il existe un décalage temporel entre le ressenti de l’adulte en bonne santé et celui de la personne âgée. Savoir que, en cas de forte chaleur, quand vous éprouvez un inconfort, la personne âgée, qui ne la perçoit
pas encore, est peut-être déjà en difficulté.

Les bons gestes à adopter

1. Limiter l’augmentation de température de l’habitation:

  • • Fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil. Maintenir les fenêtres fermées tant que la
    température extérieure est supérieure à la température intérieure. Ouvrir les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit.
  • • Provoquer des courants d’air dans tout le logement dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure.
  • • Éviter d’utiliser des appareils électriques chauffants (four…).

2. Éviter les expositions à la chaleur:

  • • Éviter de sortir aux heures les plus chaudes et rester dans les pièces les plus fraîches du domicile. Eviter les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes (courses, jardinage, bricolage, sport…).
  • • En l’absence de rafraîchissement possible dans l’habitation, passer au moins deux ou trois heures par jour dans un endroit frais, voire climatisé (grands magasins, cinémas, lieux publics…).
  • • En cas de sortie, préférer le matin tôt (avant 11 heures) ou le soir tard (après 21 heures), rester à l’ombre, porter un chapeau d’été, des vêtements légers (coton) et amples, de préférence de couleur claire (les personnes âgées craignent souvent d’ôter leur gilet…).

3. Se rafraîchir régulièrement, s’hydrater et adapter son alimentation

  • • Se mouiller régulièrement la peau :
    • – Appliquer des linges ou un gant humide(s) sur le visage, le cou, les bras, les avant-bras, les jambes. Vaporiser de l’eau sur le visage et les autres parties du corps à l’aide de brumisateurs (éviter les appareils sous pression, trop coûteux ; préférer les vaporisateurs, type repassage ou arrosage de plantes). Selon la mobilité, prendre, si possible, des douches ou des bains frais, sans se sécher ;
    • – Favoriser l’évaporation de cette eau par un léger courant d’air: éventail, ventilateur…
  • • Boire régulièrement sans attendre d’avoir soif et continuer à manger normalement (apports d’eau et de sel suffisants) :
    • – Boire environ 1,5 litre d’eau par jour. Eviter de boire ou de manger « trop froid » : la sensation de soif s’atténue plus vite en cas de consommation de boissons glacées ;
    • – Eviter l’alcool, qui altère les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation ;
    • – Diversifier l’apport d’eau : thé ou café frais (avec modération), sirop très dilué dans de l’eau, soupes froides, compotes de fruits, sorbets (préférables aux glaces, car plus riches en eau), jus de fruits, fruits et légumes riches en eau (pastèque, melon, fraises, pêches, tomates, courgettes et concombres), yaourts (un yaourt hydrate aussi bien qu’un verre d’eau).

Pourquoi la personne âgée est-elle particulièrement à risque ?

En plus de la fragilité liée aux maladies chroniques, à la perte d’autonomie et aux médicaments, la personne âgée présente une capacité réduite d’adaptation à la chaleur, caractérisée par une réduction :

  • • De la perception de la chaleur,
  • • Des capacités de transpiration,
  • • De la sensation de soif,
  • • De la capacité de vasodilatation du système capillaire périphérique limitant la possibilité d’augmentation du débit sudoral en réponse à la chaleur.

De plus, la personne âgée a souvent une fonction rénale altérée, qui nécessite une vigilance particulière pour maintenir un équilibre hydroélectrolytique correct. Il s’agit alors plus de prévenir une hyponatrémie de dilution (par hyper compensation des pertes de faible volume) que l’apparition d’une déshydratation.

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L’objectif est de mettre en œuvre, en amont, une série de mesures simples pour éviter la constitution d’un tableau grave (à ce stade, il serait alors souvent trop tard pour intervenir). Se rappeler qu’il existe un décalage temporel entre le ressenti de l’adulte en bonne santé et celui de la personne âgée. Savoir que, en cas de forte chaleur, quand vous éprouvez un inconfort, la personne âgée, qui ne la perçoit
pas encore, est peut-être déjà en difficulté.

Les bons gestes à adopter

1. Limiter l’augmentation de température de l’habitation:

  • • Fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil. Maintenir les fenêtres fermées tant que la
    température extérieure est supérieure à la température intérieure. Ouvrir les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit.
  • • Provoquer des courants d’air dans tout le logement dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure.
  • • Éviter d’utiliser des appareils électriques chauffants (four…).

2. Éviter les expositions à la chaleur:

  • • Éviter de sortir aux heures les plus chaudes et rester dans les pièces les plus fraîches du domicile. Eviter les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes (courses, jardinage, bricolage, sport…).
  • • En l’absence de rafraîchissement possible dans l’habitation, passer au moins deux ou trois heures par jour dans un endroit frais, voire climatisé (grands magasins, cinémas, lieux publics…).
  • • En cas de sortie, préférer le matin tôt (avant 11 heures) ou le soir tard (après 21 heures), rester à l’ombre, porter un chapeau d’été, des vêtements légers (coton) et amples, de préférence de couleur claire (les personnes âgées craignent souvent d’ôter leur gilet…).

3. Se rafraîchir régulièrement, s’hydrater et adapter son alimentation

  • • Se mouiller régulièrement la peau :
    • – Appliquer des linges ou un gant humide(s) sur le visage, le cou, les bras, les avant-bras, les jambes. Vaporiser de l’eau sur le visage et les autres parties du corps à l’aide de brumisateurs (éviter les appareils sous pression, trop coûteux ; préférer les vaporisateurs, type repassage ou arrosage de plantes). Selon la mobilité, prendre, si possible, des douches ou des bains frais, sans se sécher ;
    • – Favoriser l’évaporation de cette eau par un léger courant d’air: éventail, ventilateur…
  • • Boire régulièrement sans attendre d’avoir soif et continuer à manger normalement (apports d’eau et de sel suffisants) :
    • – Boire environ 1,5 litre d’eau par jour. Eviter de boire ou de manger « trop froid » : la sensation de soif s’atténue plus vite en cas de consommation de boissons glacées ;
    • – Eviter l’alcool, qui altère les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation ;
    • – Diversifier l’apport d’eau : thé ou café frais (avec modération), sirop très dilué dans de l’eau, soupes froides, compotes de fruits, sorbets (préférables aux glaces, car plus riches en eau), jus de fruits, fruits et légumes riches en eau (pastèque, melon, fraises, pêches, tomates, courgettes et concombres), yaourts (un yaourt hydrate aussi bien qu’un verre d’eau).

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  • • De la perception de la chaleur,
  • • Des capacités de transpiration,
  • • De la sensation de soif,
  • • De la capacité de vasodilatation du système capillaire périphérique limitant la possibilité d’augmentation du débit sudoral en réponse à la chaleur.

De plus, la personne âgée a souvent une fonction rénale altérée, qui nécessite une vigilance particulière pour maintenir un équilibre hydroélectrolytique correct. Il s’agit alors plus de prévenir une hyponatrémie de dilution (par hyper compensation des pertes de faible volume) que l’apparition d’une déshydratation.

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L’objectif est de mettre en œuvre, en amont, une série de mesures simples pour éviter la constitution d’un tableau grave (à ce stade, il serait alors souvent trop tard pour intervenir). Se rappeler qu’il existe un décalage temporel entre le ressenti de l’adulte en bonne santé et celui de la personne âgée. Savoir que, en cas de forte chaleur, quand vous éprouvez un inconfort, la personne âgée, qui ne la perçoit
pas encore, est peut-être déjà en difficulté.

Les bons gestes à adopter

1. Limiter l’augmentation de température de l’habitation:

  • • Fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil. Maintenir les fenêtres fermées tant que la
    température extérieure est supérieure à la température intérieure. Ouvrir les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit.
  • • Provoquer des courants d’air dans tout le logement dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure.
  • • Éviter d’utiliser des appareils électriques chauffants (four…).

2. Éviter les expositions à la chaleur:

  • • Éviter de sortir aux heures les plus chaudes et rester dans les pièces les plus fraîches du domicile. Eviter les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes (courses, jardinage, bricolage, sport…).
  • • En l’absence de rafraîchissement possible dans l’habitation, passer au moins deux ou trois heures par jour dans un endroit frais, voire climatisé (grands magasins, cinémas, lieux publics…).
  • • En cas de sortie, préférer le matin tôt (avant 11 heures) ou le soir tard (après 21 heures), rester à l’ombre, porter un chapeau d’été, des vêtements légers (coton) et amples, de préférence de couleur claire (les personnes âgées craignent souvent d’ôter leur gilet…).

3. Se rafraîchir régulièrement, s’hydrater et adapter son alimentation

  • • Se mouiller régulièrement la peau :
    • – Appliquer des linges ou un gant humide(s) sur le visage, le cou, les bras, les avant-bras, les jambes. Vaporiser de l’eau sur le visage et les autres parties du corps à l’aide de brumisateurs (éviter les appareils sous pression, trop coûteux ; préférer les vaporisateurs, type repassage ou arrosage de plantes). Selon la mobilité, prendre, si possible, des douches ou des bains frais, sans se sécher ;
    • – Favoriser l’évaporation de cette eau par un léger courant d’air: éventail, ventilateur…
  • • Boire régulièrement sans attendre d’avoir soif et continuer à manger normalement (apports d’eau et de sel suffisants) :
    • – Boire environ 1,5 litre d’eau par jour. Eviter de boire ou de manger « trop froid » : la sensation de soif s’atténue plus vite en cas de consommation de boissons glacées ;
    • – Eviter l’alcool, qui altère les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation ;
    • – Diversifier l’apport d’eau : thé ou café frais (avec modération), sirop très dilué dans de l’eau, soupes froides, compotes de fruits, sorbets (préférables aux glaces, car plus riches en eau), jus de fruits, fruits et légumes riches en eau (pastèque, melon, fraises, pêches, tomates, courgettes et concombres), yaourts (un yaourt hydrate aussi bien qu’un verre d’eau).

Pourquoi la personne âgée est-elle particulièrement à risque ?

En plus de la fragilité liée aux maladies chroniques, à la perte d’autonomie et aux médicaments, la personne âgée présente une capacité réduite d’adaptation à la chaleur, caractérisée par une réduction :

  • • De la perception de la chaleur,
  • • Des capacités de transpiration,
  • • De la sensation de soif,
  • • De la capacité de vasodilatation du système capillaire périphérique limitant la possibilité d’augmentation du débit sudoral en réponse à la chaleur.

De plus, la personne âgée a souvent une fonction rénale altérée, qui nécessite une vigilance particulière pour maintenir un équilibre hydroélectrolytique correct. Il s’agit alors plus de prévenir une hyponatrémie de dilution (par hyper compensation des pertes de faible volume) que l’apparition d’une déshydratation.

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Prévenir l’apparition d’une pathologie grave liée à la chaleur

L’objectif est de mettre en œuvre, en amont, une série de mesures simples pour éviter la constitution d’un tableau grave (à ce stade, il serait alors souvent trop tard pour intervenir). Se rappeler qu’il existe un décalage temporel entre le ressenti de l’adulte en bonne santé et celui de la personne âgée. Savoir que, en cas de forte chaleur, quand vous éprouvez un inconfort, la personne âgée, qui ne la perçoit
pas encore, est peut-être déjà en difficulté.

Les bons gestes à adopter

1. Limiter l’augmentation de température de l’habitation:

  • • Fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil. Maintenir les fenêtres fermées tant que la
    température extérieure est supérieure à la température intérieure. Ouvrir les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit.
  • • Provoquer des courants d’air dans tout le logement dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure.
  • • Éviter d’utiliser des appareils électriques chauffants (four…).

2. Éviter les expositions à la chaleur:

  • • Éviter de sortir aux heures les plus chaudes et rester dans les pièces les plus fraîches du domicile. Eviter les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes (courses, jardinage, bricolage, sport…).
  • • En l’absence de rafraîchissement possible dans l’habitation, passer au moins deux ou trois heures par jour dans un endroit frais, voire climatisé (grands magasins, cinémas, lieux publics…).
  • • En cas de sortie, préférer le matin tôt (avant 11 heures) ou le soir tard (après 21 heures), rester à l’ombre, porter un chapeau d’été, des vêtements légers (coton) et amples, de préférence de couleur claire (les personnes âgées craignent souvent d’ôter leur gilet…).

3. Se rafraîchir régulièrement, s’hydrater et adapter son alimentation

  • • Se mouiller régulièrement la peau :
    • – Appliquer des linges ou un gant humide(s) sur le visage, le cou, les bras, les avant-bras, les jambes. Vaporiser de l’eau sur le visage et les autres parties du corps à l’aide de brumisateurs (éviter les appareils sous pression, trop coûteux ; préférer les vaporisateurs, type repassage ou arrosage de plantes). Selon la mobilité, prendre, si possible, des douches ou des bains frais, sans se sécher ;
    • – Favoriser l’évaporation de cette eau par un léger courant d’air: éventail, ventilateur…
  • • Boire régulièrement sans attendre d’avoir soif et continuer à manger normalement (apports d’eau et de sel suffisants) :
    • – Boire environ 1,5 litre d’eau par jour. Eviter de boire ou de manger « trop froid » : la sensation de soif s’atténue plus vite en cas de consommation de boissons glacées ;
    • – Eviter l’alcool, qui altère les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation ;
    • – Diversifier l’apport d’eau : thé ou café frais (avec modération), sirop très dilué dans de l’eau, soupes froides, compotes de fruits, sorbets (préférables aux glaces, car plus riches en eau), jus de fruits, fruits et légumes riches en eau (pastèque, melon, fraises, pêches, tomates, courgettes et concombres), yaourts (un yaourt hydrate aussi bien qu’un verre d’eau).

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